J'ai un album de chevet depuis quelques semaines... Le groupe s'appelle Clare And The Reasons et leur dernier album s'intitule Arrow. C'est une petite perle ! Des mélodies douces et enivrantes, une voix de velours à la Lisa Ekdahl, une pop aussi planante que Sufjan Stevens (qui a participé à l'album) ... La belle s'est même essayé au français avec le titre Pluton ou à diverses reprises comme Everybody wants to rule the world, très chouette! Ooh you hurt me so est également un très beau titre... Bref, c'est frais et parfumé comme le printemps!
Depuis 6 mois que je vis dans ce quartier, je commence à être familière à ces rues et ces nombreux commerces...
Voilà pourquoi je voulais vous parler de cette rue... la rue Montorgueil !
Pour ceux qui ne connaissent pas, elle se trouve dans le 2ème arrondissement de Paris, entre le Sentier et Ste Eustache, près des Halles. Là bas, vous trouverez dans une seule et même rue (enfin on commence par la rue des Petits Carreaux qui se prolonge par la fameuse rue Montorgueil) un million d'épicerie, de boulangerie, de traiteur italien ou autre boucherie, poissonnerie...
La population est aussi très sympa : famille faisant leur marché le samedi ou dimanche matin, bandes de jeunes un peu branchouille ou petits vieillards sirotant leur verre de pinard dans les troquets les plus populaires...
Tout cela fait très "bobo", je vous l'accorde... mais qu'est ce qu'on s'y sent bien!
Alors je me permets de vous conseiller 2 adresses : Le Rocher de Cancale... (pour les proches de la Bretagne, vous verrez comme cet endroit vous semblera familier!) pour ses délicieux verre de Pouilly Fumés et ses brioches perdues, glace noisette et crème de Nutella à vous faire péter le bide! Et, last but not least, un café restaurant nommé "Drôle d'Endroit Pour Une Rencontre" (DEPUR pour les puristes!)... La déco est fantastique et le concept si... parisien!
Mais on peut aussi rester dans le quartier juste pour flâner, profiter de la fanfare nomade du dimanche et humer toutes les bonnes odeurs de bouffes qui se préparent dans le coin!!
Quoi de plus glamour qu'une Jean Seberg au bras d'un Belmondo? Voilà en quelques images tout l'esthétisme du film A bout de souffle, chef d'oeuvre de Jean-Luc Godard, réalisé en 1959.
Ceux qui ont lu l'article précédent savent que j'avais promis une suite de mes découvertes cinématographiques... la voici !! Alors enchaînons sur le très attendu "Gainsbourg, vie héroique" de Joann Sfar ! Un biopic sensationnel qui retrace de façon originale la vie de Lucien Ginsbourg, devenu Serge Gainsbourg.
J'y ai apprisbeaucoup notamment sur l'enfance de l'artiste, sur son éducation, le poids de la guerre et de l'héritage de la culture juive. Évidemment les femmes sont omniprésentes tout au long du film et orchestrent la vie de l'artiste en le menant à la baguette!
Mais c'est surtout la manière dont Sfar a traité la vie de Gainsbourg qui m'a séduite... On retrouve en permanence la patte artistique du réalisateur et son grand talent de dessinateur de bandes-dessinées. C'est justement ce qui rend le film plus ludique que l'ensemble des biopics qu'on nous a infligés au cours de ces deux dernières années. Les dessins de Sfar suggère l'imagination de Gainsbourg, ses démons et son double Gainsbarre qui le suit et l'obsède tout le temps...
Les acteurs sont brillants (Laetitia Casta en Bardot, Lucie Gerdon en Jane et Anna Mouglalis en Gréco!), et certaines reprises sont bluffantes (Katerine en Boris Vian, Les Frères Jacques, Gonzales au piano...). Mais c'est surtout Eric Elmosino qu'il faut saluer : jeu d'acteur, mimiques, voix chaude et grave... sa ressemblance avec Serge Gainsbourg est tout simplement troublante!
Ces huit derniers jours ont été très riches en 7ème art... j'ai envie de tout vous raconter tout de suite, mais je vais plutôt prendre le temps de vous expliquer ce que j'ai aimé dans chacun d'eux!
Par quoi vais-je commencer?... Par le plus magique!
Max et les Maximonstres, de Spike Jonze (Where The Wild Things Are... dans la langue de Shakespeare, inspiré de l'album illustré par Maurice Sendak) Ce conte nous concerne tous : l'envie d'être compris, d'être aimé par tous et de faire le bien partout, tout le temps... Chaque âme d'enfant saura reconnaître les terreurs et les démons qui ont pu parfois nous hanter... Et le seul refuge d'un enfant, c'est de prendre la fuite et d'être là où son imagination la réconforte : Where the wild things are, en quelques mots. Le héros de cette histoire, Max, va bien en baver avant de comprendre qu'il suffit juste de grandir tout doucement... avant de devenir roi!
Max Records incarne à la perfection cet enfant sensible et foufou!! La BO est splendide (exclusivement interprétée par Karen O des Yeah Yeah Yeahs), la voix de Charlotte Gainsbourg totalement "peace" et les costumes des Maximonstres sont extras et vous juste envie de blottir contre eux toute la vie!!
Un peu durail quand même de ressortir avec la banane car le film est vraiment touchant... mais l'humour des dialogues et des créatures géantes redonnent vite le sourire, je vous rassure! Vous serez aussi frappés par la beauté et la couleur des images! Les différents plans jouent beaucoup avec la lumière automnale ou printanière, le lever et le coucher du soleil...
Un grand classique, toujours aussi agréable à voir et revoir... La grâce d'Audrey Hepburn, des toilettes toutes plus ravissantes les unes que les autres (pour info, la petite robe que l'actrice portait dans le film a été vendue aux enchères à Londres pour 800 000 dollars en 2006!), et puis... New York!