Daniel Tremblay transcende la matière. Du caoutchouc à l’ardoise en passant par le vinyle, qu’importe, il donne vie aux choses. Déjà vingt ans d’âge mais son travail reste intact et plus moderne que jamais. « Je n’aime pas les choses définitives mais il y a quand même quelque chose dans l’éternité qui me plait beaucoup » expliquait l’artiste. En travaillant des matériaux bruts comme le marbre et le linoléum, Daniel Tremblay cherche à donner aux objets une dimension poétique. En littérature, Francis Ponge exprimaient l’âme d’objets incongrus comme le cageot, la cigarette ou encore le galet dans « Le parti pris des choses ». Dans cette lignée, Daniel Tremblay a conçu ses sculptures et installations pour éveiller la curiosité du spectateur et faire appel à son inconscient. « Raven’s Blues », « La lune et son reflet » ou encore « Jaune et noir » : des titres simples qui dissimulent une vision du monde profonde et aboutie. Inspiré par l’état de repos, le calme et le silence, l’artiste tente d’inspirer un sentiment de sérénité sur celui qui regarde son œuvre.
Avec des éléments récurrents comme le profil, l’étoile et le corbeau devenu poisson au hasard d’une manipulation, Daniel Tremblay dévoile là l’originalité de son univers. Il s’approprie tous les formats et ajoute de la matière vivante à ses œuvres. Vous pourrez y voir par exemple deux poissons rouges dans leur aquarium accompagnant un tableau. Dans cette harmonie abstraite, une création se démarque. Intitulée « The Last Wave », cette œuvre a décoré une pièce surplombant la plage de La Jolla en Californie. Sur la base de 5 modèles de cartes postales du site, ce sont plus de 2000 images vernies qui ont été collées du mur au sol, suggérant le débordement de l’océan dans la pièce. Exposée également outre-Manche et outre-Atlantique, l’œuvre de Daniel Tremblay semble toucher les êtres sensibles au rêve et à la poésie…
Beh voilà... joli travail, jolie bannière, joli blog !
RépondreSupprimerA bientôt et continue comme ça !
Sammy