23 déc. 2009
Merry Xmas!
J-1 avant l'arrivée tant attendue du Père Noël !
Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d'année, en espérant que vous aurez été suffisamment sages cette année pour être bien gatés !!!
Et puis j'en profite pour vous obliger d'écouter CE morceau, by Waves Machine, vraiment cool!
18 déc. 2009
Un peu de poésie bordel!
Tout simplement magique !
8 déc. 2009
La diva du Studio 104
Son dernier album, The Fall est une pure merveille. Entourée de nouveaux musiciens et d'un nouveau producteur, Norah Jones s'essaie au pop et c'est une sacrée réussite! Le jazz et le folk demeurent mais laissent place à des sonorités plus électriques et contemporaines.
Elle est elle-même d'ailleurs en plein évolution musicale puisqu'elle a assuré une bonne partie de la soirée à la guitare électrique!
Seule au piano, elle nous a fait le plaisir d'interpréter quelques tubes à peine connus comme "Don't know why" ou "Come away with me".
Si vous ne connaissez pas encore son single "Chasing pirates", c'est par là que ça se passe!!
3 déc. 2009
Phoenix mon amour...
En cette journée un peu spéciale (B-day...), j'ai envie de vous faire partager un coup de foudre musical qui me suit partout : PHOENIX !
Ok, ils deviennent super "famous" depuis leur dernier album "Wolfgang Amadeus Mozart" mais la plupart de leurs jeunes groupies encore mineures ignorent que Phoenix, c'est aussi ça :
Pour les avoir vu en live, en vrai, au Zénith en octobre, je peux vous assurer que ce groupe indie pop Français assure à fond sur scène : la voix de Thomas Mars ne flanche jamais, les mélodies sont littéralement envoutantes et vous donne une envie folle de vous dandiner (c'est pas des conneries!)...
Et puis il faut aussi avouer que le chanteur du groupe est carrément glamour... c'est pas pour rien qu'il s'affiche aux bras de Melle Coppola herself!
Si vous ne connaissiez pas La Blogothèque, c'est un tas de super groupe en live à emporter ou en concert de poche, la plupart du temps dans des apparts parisiens bien stylés... Les images sont vraiment belles, tournées avec un réflex numérique, et la sélection musicale est généralement faite avec beaucoup de gout (Beirut, Kings of Convenience, Andrew Bird, Arcade Fire etc).. mais je ne vous en dit pas plus, vous irez vous même savourer ces petits bijoux... ici
19 nov. 2009
On the road again...
Coup de coeur.
C'est ce qui définirait le mieux ce film : Away We Go.
Affiche sublime, héroïne inconnue (Maya Rudolph) mais deux noms qui résonnent : Sam Mendès(Les Noces rebelles, American Beauty) et John Krasinski (The Office).
Je n'avais rien lu, rien entendu sur ce film avant d'y courir. Et j'en suis vraiment ressortie conquise, voire très émue...
L'histoire est tout simplement "cool" : Burt & Verona, un couple indie, se prépare à accueillir leur premier enfant. Ils vont chercher l'endroit idéal pour y faire leur nid et vivre leur idylle.
Le réalisateur nous entraîne dans un road-movie drôle et émouvant... Des retrouvailles plutôt étranges avec leur famille aux virées nocturnes dans Montréal, ces rencontres vont permettre au couple de se faire une idée sur la vie future qu'ils attendent... Ils vont surtout comprendre qu'ils se suffisent peut être pour être réellement heureux..
Les images sont superbes, les dialogues vraiment sympas... et que dire des tenues loufoques des deux tourtereaux !?
C'est une road-movie très agréable qui en dit long sur les rapports humains et les désirs d'adultes qui attendent d'être concrétisés...
Le Masque et la Plume (France Inter), émission de critique littéraire et cinéma que j'apprécie beaucoup, a littéralement démonté ce film dimanche dernier.. c'est que ces critiques sont blasés de cet art naissant léger et à la fois torturé.. ils n'ont sans doute pas compris à quel point les questions que se posent Burt et Verona sont celles de tous, puisque notre existence entière est fondée sur ces questionnements. Alors pourquoi ne pas accepter qu'un cinéaste aussi réputé que Sam Mendès puisse traiter avec brio ce sujet? Pourquoi ne pas laisser à de jeunes acteurs talentueux l'occasion d'interpréter ces hommes et ces femmes que nous sommes tous?
Il semblerait que la gauche caviar ne voie pas au-délà des films barbants et récurrents que nous offre si souvent le cinéma français...!
4 nov. 2009
Amour d'été
Caboch'Art revient les amis !! Et il a repris du poil de la bête!
Je vous promets d'être plus présente et de vous parler d'un tas de trucs très bientot.
Commençons dès maintenant avec... ce petit bijou de film sortie en septembre : (500) days of summer. J'ai attendu la sortie de ce film avec impatience, et croyez-moi, je n'ai pas été déçue du résultat !
Marc Webb nous raconte ici les joies et les peines de l'amour ! Attention ! N'y voyez pas une histoire cucul la praloche! Le réalisateur a, au contraire, pris le parti d'explorer les aller-retours subtils du sentiment amoureux.
C'est l'histoire de Tom qui rencontre Summer. Elle est la nouvelle secrétaire de son patron. Tom aurait du etre architecte mais pas de bol, il rédige des cartes de voeux pour une société d'édition. Romantique, carrément pro-grand amour, il s'éprend de la jeune femme très rapidement mais leur histoire commence à prendre forme que bien plus tard. Pas de bol again : Summer est du genre cartésienne et n'accorde que peu d'importance à la rêverie amoureuse.
L'originalité du film réside dans le dynamisme du montage, qui n'est pas vraiment chronologique. Le spectateur navigue en fait dans la relation amoureuse du jeune "couple" (entre guillemets car Summer aime prétendre qu'ils ne forment pas vraiment un couple) des premiers coups de coeur, au premier rendez-vous en passant par la première nuit d'amour et la séparation. Graphique et esthétique, ces voyages dans le temps rendent le film très rythmé.
Comédie romantique originale, (500 days) of summer revisite les codes des films américains à la Hugh Grant un peu lourds. Cela est évidemment dû au duo d'acteurs, Joseph Gordon-Lewitt et Zooey Deschanel car leur personnalité est bien loin des modèles parfaits que l'on nous sert d'ordinaire !
Rafraîchissant, tendre, drôle, BO supra-sympa (je pense aux Smiths et à la voix douce de Regina Spektor), ce film est une véritable petite douceur. Il aura marqué ma rentrée cinématographique!
10 mai 2009
Blondes Platines
We Walk, Great DJ, That's not my name… Les tubes s'enchaînent et les artistes gardent le souffle, enflamment la salle. Sous les encouragements d'une Katie White endiablée ("Please! Dance!"), le public s'est régalé devant la générosité du duo et les petites surprises complètement décalées qu'ils avaient réservées à leurs fans (je n'en dirai pas plus!).
Des basses tendance électro aux réminiscences new wave, le style de Katie White et de Jules de Martino a mis le feu au Bataclan et le public n'aura pû résister à l'envie de danser que procurent les rythmes toniques du duo british!
Son branché, look vintage, attitude pop, les Ting Tings ont tout de ces groupes indie qui ont le vent en poupe.
Effet de mode ou artistes talentueux? Le succès du groupe a démarré en 2008 lorsqu'il a prêté son célèbre Shut up and let me go à Apple pour une pub Ipod. Sexy et flashy, leur album "We started nothing" s'est hissé au printemps dernier à la première place des charts aux Royaume-Uni. Et ils cartonnent encore cette année avec leur nouveau single We walk. En vadrouille tout l'été sur les festivals en France et en Europe, ils se produiront également aux USA et au Japon en août...
Avis aux fans! The Ting Tings seront présents au festival Solidays fin juin…
29 avr. 2009
Chéri ou le Paris libertin
Jamais ce petit mot doux n’aura été si glamour que dans la bouche de Michelle Pfeiffer.
Elle incarne avec élégance Léa de Lonval, courtisane parisienne aisée à la retraite. Celle-ci prend sous son aile le jeune Fred Peloux, surnommé « Chéri » et fils d’une ancienne cocotte. Durant 6 années, ils vivent leur idylle dans la somptueuse demeure Art Déco de Madame, sans se soucier de l’écart d’âge qui les sépare et de l’avenir qui attend le jeune homme. Jusqu’au jour où Mme Peloux arrange un mariage pour son fils avec la jeune Edmée, fille unique de la riche Marie-Laure. Ironiques et fièrs, Léa et Chéri semblent accepter leur séparation sans admettre la force de leurs sentiments et l’amour brûlant qui les anime.
Stephen Frears nous livre une belle histoire d’amour-passion rythmée à la fois par la mélancolie et la fraîcheur des personnages. Il filme avec brio le drame d’une femme hantée par sa jeunesse défunte. Toute en sensualité, l’actrice révèle les tourments d’une femme de caractère brisée par l’amour et la fatalité.
Adapté du roman le plus célèbre de Colette, Chéri a d’abord été scénarisé par Christopher Hampton (scénariste des Liaisons Dangereuses du même réalisateur où Michelle Pfeiffer jouait Mme de Tourvel), admiratif de l’œuvre de la romancière. Stephen Frears reprend ici les ingrédients qui avaient marqué le succès des Liaisons Dangereuses : des personnages charismatiques et romantiques, les charmes cruels de la séduction, les mondanités, la passion et le mensonge.
Dans « Chéri », on aime cette atmosphère tout en frous-frous et l’ambiance parisienne des années 20 au Maxim’s notamment.
Malgré le discours rarement moral qui jalonne le film, la mise en scène de l’oisiveté des personnages livre finalement un spectacle presque prude et naïf qui nous ferait oublier la dimension quasi incestueuse entre les des deux amants.
24 févr. 2009
Daniel Tremblay, la tête dans les étoiles
Daniel Tremblay transcende la matière. Du caoutchouc à l’ardoise en passant par le vinyle, qu’importe, il donne vie aux choses. Déjà vingt ans d’âge mais son travail reste intact et plus moderne que jamais. « Je n’aime pas les choses définitives mais il y a quand même quelque chose dans l’éternité qui me plait beaucoup » expliquait l’artiste. En travaillant des matériaux bruts comme le marbre et le linoléum, Daniel Tremblay cherche à donner aux objets une dimension poétique. En littérature, Francis Ponge exprimaient l’âme d’objets incongrus comme le cageot, la cigarette ou encore le galet dans « Le parti pris des choses ». Dans cette lignée, Daniel Tremblay a conçu ses sculptures et installations pour éveiller la curiosité du spectateur et faire appel à son inconscient. « Raven’s Blues », « La lune et son reflet » ou encore « Jaune et noir » : des titres simples qui dissimulent une vision du monde profonde et aboutie. Inspiré par l’état de repos, le calme et le silence, l’artiste tente d’inspirer un sentiment de sérénité sur celui qui regarde son œuvre.
Avec des éléments récurrents comme le profil, l’étoile et le corbeau devenu poisson au hasard d’une manipulation, Daniel Tremblay dévoile là l’originalité de son univers. Il s’approprie tous les formats et ajoute de la matière vivante à ses œuvres. Vous pourrez y voir par exemple deux poissons rouges dans leur aquarium accompagnant un tableau. Dans cette harmonie abstraite, une création se démarque. Intitulée « The Last Wave », cette œuvre a décoré une pièce surplombant la plage de La Jolla en Californie. Sur la base de 5 modèles de cartes postales du site, ce sont plus de 2000 images vernies qui ont été collées du mur au sol, suggérant le débordement de l’océan dans la pièce. Exposée également outre-Manche et outre-Atlantique, l’œuvre de Daniel Tremblay semble toucher les êtres sensibles au rêve et à la poésie…
Danse macabre au Liban
Dans ce film autobiographique, Ari Folman, cinéaste israélien, fouille dans ses propres souvenirs pour se remémorer la guerre qui a marqué ses vingt ans au début des années 80. C’est une rencontre avec un de ses amis en pleine nuit dans un bar qui déclenche cette course à l’introspection. En proie à des cauchemars récurrents, l’homme lui raconte la peur qui l’envahit chaque nuit lorsqu’il est attaqué par une meute de 26 chiens. Ces 26 chiens renvoient en réalité à ceux qu’il avait dû tuer pendant la guerre au Liban. Dès lors, Ari se rend compte qu’il n’a plus aucun souvenir de cette guerre. Pourtant, le lendemain, une image vient hanter sa mémoire. Il se voit aux côtés de deux jeunes soldats israéliens, sortant de la mer devant la ville de Beyrouth. Il ressent à ce moment-là un besoin vital de recouvrer la mémoire et de comprendre ce qu’il a vécu durant cette guerre. Il va alors mener son enquête et aller à la rencontre d’anciens compagnons d’arme.
Dans cette quête au souvenir, la poésie côtoie l’horreur. Rythmées au son des plus grands tubes des années 80, les scènes de guerre surprennent. Elles mettent en scène de jeunes soldats tirant dans le vide, n’allant nulle part sur leur tank et se faisant abattre sauvagement par l’ennemi. Le film est habité en permanence par cette dialectique entre l’onirisme et le cauchemar. Elle reflète la perte de repères dont souffre le héros qui cherche sans cesse à connaître la réalité des actes qu’il a lui-même commis pendant ce conflit. À travers le dessin et l’animation, Ari Folman aborde des thèmes graves comme celui de l’absurdité de la guerre. Il rend l’horreur supportable mais n’adoucit pas pour autant les témoignages réels des anciens soldats israéliens. Plus qu’un film sur la guerre au Liban, Valse avec Bachir est un véritable document psychanalytique. Ari Folman fait sa propre thérapie à travers la mise en scène de son propre personnage. Incontestable réussite esthétique, Valse avec Bachir donne à voir la guerre comme elle est rarement filmée et époustoufle chaque fois qu’une image refait surface dans la mémoire du cinéaste.
23 févr. 2009
Te quiero Barcelona
Vicky (Rebecca Hall) et Cristina (Scarlett Johansson) sont deux jeunes américaines qui débarquent à Barcelone pour y passer l’été. Diamétralement opposées sur le vaste sujet de l’amour, elles vont découvrir les travers de la passion humaine. La première, Vicky, est réservée et déjà fiancée à un américain bien rangé. L’autre, Cristina, émancipée et impulsive, rêve de sensations fortes et d’amour passionnel.
La rencontre avec Juan Antonio (Javier Bardem) vont les conduire à Oviedo dans la campagne catalane. Artiste ténébreux, il multiplie les tentatives de séduction. Si Cristina est plus que réceptive à son charme et à ses propositions fantaisistes, le jeune espagnol va succomber au charme mystérieux de Vicky et l’entraîner dans une relation interdite et destructrice. Mais rongée par le remords, l’américaine met un terme à cette histoire sans lendemain. Dès lors, elle laisse place au trio emblématique du film : Juan Antonio, Cristina et Maria Elena (Penelope Cruz). Drôle et attachante en hystérique, la pulpeuse Maria Elena s’introduit dans le couple et les conduit à vivre un “ménage à trois” enivrant.
Je blogue, tu blogues... je critique, vous critiquerez...
Le bon critique est celui qui raconte les aventures de son âme au milieu des chefs-d'œuvre.
[Anatole France]
Comment prétendre juger le travail d'un artiste? Ce qui importe, je crois, c'est ce que procure son art et l'empreinte laissée sur le spectateur. La vision du monde qu'il dépeint à travers son œuvre est par nature touchante puisqu'elle séduit ou déplaît celui qui la contemple. Mais pourquoi se taire quand la magie de l'art opère? Je tenterai donc de suivre les conseils d'Anatole France et laisserai ma plume, portée par l'émotion, vous parler de cinéma, de peinture, de photo et de tout ce qui vous plaira...