10 raisons d'aimer Le Nom des Gens

Il faut aller voir LE NOM DES GENS, de Michel Leclerc.

Pour l'affiche.
Pour le talent de Jacques Gamblin (Arthur Martin, "comme les cuisines").
Pour la folie d'une Sara Forestier (Bahia Benmahmoud) totalement névrosée, et totalement... nue.
Pour la technique carrément affolante de Sara Forestier pour rallier les "fachos" à sa cause de "gaucho".
Pour les répliques de Sara Forestier, drôles et tellement absurdes du genre « On fait l’amour ou les courses d’abord ? »
Pour le sujet, quand même un peu sérieux, même si on se marre pas mal, car le film évoque la question du métissage, de l'engagement politique, du devoir de mémoire, de la nation, en bref, des thématiques qui occupent pas mal un certain Sarkozy en ce moment, je n'en dirai pas plus.
Pour ses dialogues savoureux, burlesques et souvent très attachants.
Parce qu'il a remporté le prix du public au festival du film romantique de Cabourg et par dessus le marché, le Grand Prix du Meilleur Scénariste.
Pour l'apparition de Lionel Jospin, qui n'aura jamais été aussi ironique en jouant son propre rôle.
Enfin, pour la scène de la plage, sublime, qui vous donnera certainement envie à vous aussi, de sauver plus d'un crabe...

Echange chat gogol suicidaire contre joli brin de musique

Someday by Hundred Little Reasons

BELLE EPINE

Premier long métrage de Rebecca Zlotowski, Belle Epine nous ramène au début des années 80, à l'heure où les Levis se portent taille haute, où les vrais mecs font de la moto et où les vraies groupies raffolent de ces gros engins (les motos, les gros engins..).

Rungis, Villejuif, la banlieue... C'est dans cet univers que Prudence Friedman essaie de survivre au décès de sa mère survenu il y a quelques jours.
Du haut de ses 17 ans, elle se retrouve seule face à la vie qui l'attend et aux événements douloureux qu'elle doit surmonter. La rencontre avec Marilyne (Agathe Schlenker), une jeune camarade de classe délurée, l'entraîne dans un tourbillon de rébellion, de fugue et de coucheries, rythmées par le moteur des cylindrées du circuit sauvage de Rungis, où Franck, Reynald et les autres jouent les caïds.

Prudence est à la dérive. Sa cousine, interprétée par la belle Anais Demoustier, lui reproche de ne pas pleurer la disparition de sa mère. Car la jeune fille essaie de faire passer sa tristesse par un élan de liberté, jusqu'au jour où elle comprend que sa défunte mère ne reviendra jamais...
Mais c'est l'envie d'être aimée, d'être désirée, qui motive Prudence à gagner sa place dans ce monde de la nuit où le danger de mort rôde à chaque virage.

Le film se joue sur des rencontres succinctes, des regards volés et des sensations éphémères qui petit à petit, aident la jeune femme, seule face à ses doutes d'adolescente orpheline, à s'élever avec force et justesse.

Présenté dans le cadre de la 49ème Semaine de la Critique à Cannes, Belle Epine est une rencontre magnifique entre une réalisatrice fraîchement diplômée de la Fémis, et une Léa Seydoux qui prouve encore la force avec laquelle elle porte son personnage. Quasi omniprésente à l'écran, elle nous intrigue dès les premières images et nous fascine derrière ce rôle dur et touchant.
La bande son est signée Robin Coudert, clavier du groupe Phoenix, qui accompagne également Sébastien Tellier en concert, rien que ça.

Pour ceux qui ne l'auraient pas vue, voici la bande annonce. Mais, vous vous en doutez, le seul conseil que je puisse vous donner est de foncer voir Belle Epine, puisque c'est sorti hier...

fall / playlist

A single man

A Single Man, by Tom Ford.
Los Angeles, 1962.

Un film beau, épuré, froid.
Qui évoque la perte de l'amour cher, la solitude de ces êtres rongés par la mélancolie des jours heureux, rien de très fun en somme, je vous l'accorde.
George (Colin Firth) a perdu le goût de la vie depuis la perte de son compagnon et amoureux, Jim. Charlotte, son amie anglais de longue date (Julianne Moore) occupe comme elle peu son quotidien, mais à quoi bon, puisque George est résigné à l'idée que sans Jim, son avenir n'aurait de sens.
Alors, vu sous cet angle, cher lecteur, autant te dire qu'il vaut mieux ne rien prévoir après avoir maté ce film car il te plombera à tous les coups.

Je soulignerai surtout la plastique et l'esthétique du film, car ce film est avant tout un défilé de couture. On notera la patte chic et glamour du styliste Tom Ford, qui nous régale avec ses costumes sixties, ces couleurs rouilles et crème typiques de l'époque.
Le duo Colin Firth-Julianne Moore est extrêmement élégant. Ils sont tous deux maussades et las de leur vie, ce qui traduit à merveille le sentiment de lassitude omniprésent.
Autre beauté du film : la photo. Les plans sont soigneux, la lumière justement dosée, ce qui nous transporte sans grande difficulté dans le Los Angeles coloré et vintage des années 60.

Et puis Paulette...

Paulette, c'est un magazine de fille (encore un), qui ne te parle pas des perfecto de Kate ni des Louboutins de Posh... Ce magazine te donne envie de faire quelque chose de tes 10 doigts si tu as deux mains gauches comme moi! Ou, te mets dans la tête plein de projets créatifs que tu ne feras jamais, comme moi, mais ils auront au moins le mérite de te mettre plein de ballons et du cupcakes dans la tête!
Photographes, stylistes et autres artistes te présentent leurs créations tout en douceur et en poésie...
Des couleurs pastels, des tissus liberty et des origamis... Inutile de t'en dire plus.. le clip réalisé par les Paulettes pour le lancement du magazine en ligne parle de lui même... J-2 girls!

★ La bande originale Paulette ★ from PauletteMagazine.

My baby shot me down, bang bang !

Ce morceau, repris par Dalida en italien, rythme les battements de cœur (ou plutôt de fesses) de Marie (Monia Chokri) et Francis (Xavier Dolan), deux amis de longue date tombés amoureux du même garçon, Nicolas (Niels Schneider), un apollon au malheureux faux-air de Jean Sarkozy (désolée).
Elle, Marie. La brune au déhanché fatal. Fan des sixties, plus vraiment une babydoll, elle arpente les friperies à la recherche de la perle rare vintage.
Lui, Francis. Le brun aux allures de James Dean. La fossette malicieuse et le look ravageur.
Tous deux épris de Nicolas se livrent une bataille malsaine, une guerre des sexes sans fin.

Mais ne soyez abattus chers lecteurs. Ce conflit amoureux n'a absolument rien de déprimant ou pleurnichard.
Xavier Dolan, charmant créateur de ce petit bijou, est un écrivain subtil, un plasticien et un costumier hors pair et surtout, un réalisateur affreusement talentueux. Ah oui, j'oubliais, il a également produit le film et tout cela à 21 ans seulement. What else?

Il y a une vraie recherche plastique et photographique dans ce film : des couleurs criardes chères à Almodovar aux nombreux ralentis (peut être trop de ralentis, je l'accorde) qui suspendent le temps des moments gracieux, l'univers pop et acidulé de Xavier Dolan reflète la montée du désir qui s'installe dans ce triangle amoureux.

Rien d'extrêmement nouveau puisque nous sommes ici dans du Christophe Honoré drôle (et tellement moins parisien!), du Wong Kar Wai léger, ou encore du Gus Van Sant sans drame. Dolan squatte la Nouvelle Vague moderne mais dans un style kitsch et branché clairement assumé.
Il faudrait aussi applaudir le chic de la BO, qui passe quand même de Dalida à Jump Around en passant par Bach ou Indochine... avec tout de même cette petite préférence, qui me rappelle La Roux.

Et puis, le comique de l'accent québecquois, du jeu terriblement drôle de Monia Chokri, toujours digne, droite, la clope classe, prête à charmer.
Enfin, les petites saynètes interprétées par de jeunes gens extérieurs à l'intrigue centrale, mais qui narrent leurs déboires amoureux toujours avec une pointe d'ironie et d'auto-dérision pour nous rappeler qu'après tout à 20 ans, les chagrins d'amours guérissent toujours...

Dance, Dance, Dance

Merci Lison-Lisette pour cette trouvaille musicale !

Je vous avais déjà parlé du concept des "Concerts à emporter" de la Blogothèque : un p'tit groupe sympa joue dans la rue avec son groupe, c'est filmé et c'est, la plupart du temps, génial !

Lykke Li fait partie de ces chanteuses pop magnifiques, suédoises évidemment, qui bosse avec des artistes ultra renommés du style Kanye West, Santogold and co.

Je m'étais déjà amusée avec ce titre pour un stop motion, mais j'avoue qu'en live à San Francisco, filmé par la Blogothèque, c'est plutôt canon.

A vous d'apprécier...

Damn! On caille maintenant!

Très chères robes légères d'amour,

Maman est désolée de vous avoir rangé au placard mais cette saloperie d'été s'est barrée!

Nous devons maintenant faire place aux fringues chaudes et aux couleurs d'automne en attendant le retour des beaux jours... dans... 6 mois !

Ça va être long...

Mais la bonne nouvelle, c'est que j'ai craqué pour : le fameux pantalon forme "carotte", des mocassins, des mocassins, des mocassins , et si le petit jésus pouvait m'aider à dénicher à Londres ce joli cartable inspiré par Mulberry, ça serait super cool!

De la musique, mon cul !

"Liberté mon cul" nous dit le Vendéen.. Et bien je t'accuse de nous arnaquer, Philippe Katerine !
Ok, la chanson "La banane" était plutôt convaincante parce que kitchissime (rappeler vous de notre beau gosse nu, enroulé dans un drap blanc se dandiner sur la plage!) et entraînante (mon cher big boss ne pourra que confirmer!).
En revanche, son album n'est qu'une imposture : de "Liberté" à "Musique d'ordinateur" en passant par "Philippe", le mec ne fait que répéter les mêmes phrases sur des mélodies simplistes et affligeantes...
Alors, c'est totalement subjectif mais ici je peux me permettre de le dire haut et fort : marre du ringard, du kitch qui se veut branché.
Je suis navrée, mais c'est totalement raté.

Et Dieu créa Au Revoir Simone

Elles ont les cheveux longs.

Des allures de baby-doll rock'n roll.
Un nom de groupe super kitsh (emprunté parait-il à l'un des personnages du film Pee Wee's Big Adventure de Tim Burton).

Petit indice : leurs voix sont douces et délicates et leurs mélodies carrément envoutantes.

Qui sont-elles?

Les Au Revoir Simone !

Et en concert au Nouveau Casino de Paris fin aout (oui j'y étais!!!!), ça donne ça...



Je vous invite aussi à jeter un petit coup d'oeil à leur site, dont le design vaut le détour...

"Paris, point le plus éloigné du Paradis, n'en demeure pas moins le seul endroit où il fasse bon désespérer."

Après 10 jours à buller sous le soleil exactement. Après 10 jours de danse du club sur "Waka Waka". Après 10 jours de "je mets quel maillot de bain? Le noir ou le kaki?". Après 10 jours de couscous (pas Garbit, traître!) et thé à la menthe, dur retour sous la grisaille de Paris. Pour que l'été dure encore un peu, ne nous brusquons pas. Regagnons les rangs tout en douceur, tout en finesse, avec cette illustratrice talentueuse, Deanna Staffo.
J'adore son travail, le choix des couleurs, le trait à peine travaillé genre "deux minutes, je gribouille mon Moleskine !"

Voici ses sketchbook en images.



Retrouvez aussi ses dessins et sources d'inspiration sur son blog.

Holidays!

Dans 24 heures, départ pour le soleil, les palmiers, les cocktails à pas d'heure, les massages...

Alors il est temps de faire ses bagages et de faire voyager mes petites robes liberty qui trépignent depuis deux mois dans ma penderie !!!

On se revoit dans dix jours mes p'tits chats... Soyez sages!

Summer Playlist

© donkeysoho.com

Les seules choses qui tournent sur terre sont nos robes légères

C'est l'été. J-15 avant les vacances. Pour le moment, je reste cloîtrée dans mon petit appartement pour boucler mon année et subis la chaleur étouffante de Paris, légèrement adoucie un peu depuis quelques jours...
Alors en attendant les vraies vacances, un petit lot de consolation tout en douceur...
Lou Doillon, Gonzales, Vanessa Bruno. La crème de la crème réunie pour un clip qui célèbre l'été et le retour des tenues légères...

Le bel été, réalisé par Stéphanie Di Giusto.

♥ Mathieu Amalric ♥

Je suis dans ma période "Amalric" !

Vous connaissiez déjà mon enthousiasme pour son dernier film "Tournée". De l'affiche à la BO, en passant par le burlesque et la pureté des images, tout était tout simplement parfait!

Eh bien hier soir, j'étais tout simplement bluffée par la presta de l'acteur dans "Un conte de Noël", réalisé par Arnaud Desplechin, qui a lui-même lancé la carrière d'Amalric. Ok, mon actu n'est pas hyper fraîche (le film date de 2007) mais je tenais à écrire un petit quelque chose à ce sujet.

Pour commencer, le casting est effrayant : Catherine Deneuve, Jean-Paul Roussillon, Anne Consigny, Melvil Poupaud, Chiara Mastroianni, Emmanuelle Devos et j'en passe...

L'histoire se déroule essentiellement à Roubaix, pendant les fêtes de Noel. La mère de la fratrie (Junon Vuillard, interprétée par Catherine Deneuve) vient d'apprendre qu'elle nécessite une greffe de moëlle osseuse si elle compte rester en vie. Toute la famille est réunie pour Noël malgré les tensions fraternelles qui règnent depuis des années. Elizabeth (Anne Consigny) a renié son frère Henry (Mathieu Amalric) et doit l'affronter à la demande de son propre fils.

Entre dépression, deuil, maladies et alcoolisme, on ne peut pas dire que la famille soit des plus stables.

Mais il règne dans cette baraque une ambiance complètement loufoque qui vous donnerait presque envie de vous inscrire dans le club Vuillard. Lorsque Melvil Poupaud, DJ pour le fun, nous régale de vieux vinyles et de bon verre de vin à déguster au coin du feu, près du sapin. Ou encore quand Emmanuelle Devos, amourachée de Mathieu Amalric, se marre devant le énième scandale de son amant ivre 24/24.

Le montage, les images, les fondus et les interludes jazzy bordélique ne sont pas sans rappeler la magie de la Nouvelle Vague. Bref, tout est là pour passer un moment divin!

Et si vous doutez encore qu'"Un conte de Noël" est un bon film, il a reçu le Prix des auditeurs du Masque et la Plume 2008 du film français et deux nominations à Cannes dans les catégories "meilleur film" et "meilleur réalisateur". BAM!

Mumford & Sons

Petite perle folk dénichée par mon cher et tendre.

De la musique sauvage filmée de façon si authentique... Des santiags aux panards, une chemise à carreaux, un chapeau de cow boy, allez c'est parti...

Little Lion Man by Mumford & Sons, session live acoustique dans une librairie, c'est ici :

Pour les voir en live : le 24 septembre au Trabendo, à Paris

Humeur du jour

Je vous l'assure : mettez ce morceau à fond dans votre bureau et vous allez vous faire des copains !!!

J'ai fait le test cet après-midi. Total : un carton plein !!
Au moment où tout le monde se plaignait de la chaleur et jalousait mon ventilo perso, j'ai branché mes enceintes et poussé le son funky de Breakbot à fond! Des déhanchés, des claquements de doigts, des mouvements de tête qui veulent juste dire "Rah c'est bon çaaa!", voilà ce que j'ai vu derrière mes deux écrans de geek!
Baby I'm yours by Breakbot vous donne envie de swinguer alors essayez! C'est bon pour la santé!

Somewhere wiv Miss Coppola

Le prochain film de Sofia Coppola s'annonce très bien...
La bande annonce nous plonge d'emblée l'atmosphère aérien et intimiste de la réalisatrice : bande son signée Phoenix (ça c'est pas un scoop!) avec en bonus un morceau des Strokes qu'on adore, des images pures et oniriques, et un périple mené en duo par Stefen Dorff, un père paumé au mode de vie excessif qui va revoir ses moeurs suite à la visite surprise de sa fille, Elle Fanning.

Mais patience, patience... puisque le film ne sort qu'en décembre aux USA...

Bande annonce de Somewhere by Sofia Coppola

Expo+ciné>foot+vuvuzelas

J'ai plein de choses à vous raconter !!!

#1 Tout d'abord, un très très bon film à aller voir à partir du 30 juin dès sa sortie en salle : Tournée de Mathieu Amalric.
Vu en avant première lundi dernier, et qui dit avant première dit logiquement présence de l'équipe du film. Alors Amalric a débarqué avec l'équipe de production pour présenter son 4ème long métrage. Pas très bavard, sans doute intimidé par la foule dans cette salle immense.
Le film est très beau, et d'autant plus bluffant que les actrices principales ne sont pas professionnelles, mais bien de véritables stripteaseuses!! Histoire touchante : un producteur de spectacle raté qui a tout foiré en pleine heure de gloire. Ils rencontrent une troupe de grosses madames belles et sexy, complètement extraverties, qui sont prêtes à lâcher leur show aux USA pour connaître le succès à Paris alors qu'elles ne connaissent rien de la vie en France.
C'est drôle, les images sont magnifiques, le jeu des actrices à vous couper le souffle et Amalric, fidèle à lui-même, en homme désabusé mais tellement touchant.

Bande annonce.



#2 Ce même jour, j'ai rencontré Cédric Klapish!! Aaaaah! Pour éviter d'être considérée comme une vraie groupie, cette rencontre était professionnelle. Oui madame! Nous devions filmer une interview du réalisateur dans un studio, suite au tournage de son dernier film filmé entre autre avec un 5D Mark II et achevé deux jours auparavant (vous patienterez un peu pour connaître le titre, mais j'accepte le liquide et les tickets restos pour ceux qui seraient prêts à payer l'exclusivité!). Pour l'occasion, je me suis improvisée "preneuse de son"! Il nous a parlé de sa passion pour la photographie et de ses motivations pour tourner son dernier film avec un réflex numérique. Un homme charmant, humble et cool, cultivé au possible. Un très bon moment!

#3 Pour continuer sur la photo, si vous aimez ça ainsi que la sculpture contemporaine, vous avez 15 jours pour vous rendre à cette expo. 4 artistes exposés par de jeunes étudiants passionnés d'art (Carl Maria Morch et Jean de Malherbe, je fais un peu de pub à ces deux mecs super cools et talentueux), dans une galerie itinérante, rue de Châtillon, dans le 14ème arr. Même si je réagis un peu tard car le vernissage était mardi soir, l'expo se termine le 30 juin pour les intéressés.

Encore un peu ?

Promis j'arrête de multiplier les vidéos sur ce morceau mais je ne pouvais pas passer à côté de ce clip tellement hippy baby!!

Let me go home

Le week end fut chargé en émotion, en musique et en lever de soleil (un peu moins en sommeil on dirait...)
Ce joli moment de musique en faisait partie...
Je vous laisse apprécier Home by Edward Sharpe & The Magnetic Zeros dans une version "concert à emporter" dénichée sur le site de la Blogothèque (notre Bible!)




Et une autre version un peu moins "bordélique" mais tout aussi magnifique...

Plan B.

Ce morceau est juste fabuleux et vous donne envie de swinguer !!!
She said by Plan B

Big Up aux Whipey Brothers

Parce que ces mecs sont super cools (surtout Jilu!) et qu'ils partagent leurs coups de cœur musicaux derrière des titres complètement tordus et des textes de dandy désabusés, courrez vite sur leur blog www.whipeybrothers.com et gavez vous de leurs sons !!!

City Of Love.

Elles sont énervantes ces filles quand elles échangent leurs souvenirs de NYC! Oui la 5ème avenue, oui Brooklyn, Soho, Times Square, oui Urban Outfitters, Abercrombie et Topshop! Okay Girls! Enough!
J'ai peut-être jamais mis les pieds à Big Apple, mais j'me suis maté les 8 épisodes d'affilée de How to make it in America et j'ai vu New York, I love you la semaine dernière au cinoche, et tout ça suffit pour se dire... dieu que j'aimerais vivre là bas!!

Je vous raconte?
On commence par la série de HBO : le top! Des mecs trop cool, Ben et Cameron, qui déambulent dans les rues de Brooklyn et passent leur journée à se checker, à faire des matchs de basket pour impressionner leur nana, à designer des skate boards... mais qui sont en fait de gros loosers, incapables de se faire de la maille et de garder leur job!
On est en pleine ambiance vintage et hip-hop. Casting alléchant pour les nanas (Kid Cudiiii et Bryan Greenberg alias Ben) et pour les mecs (Lake Bell alias Rachel). BO ultra branchouille. Magique.

New York, I Love You : suite de Paris, je t'aime dans les rues de Big Apple. On est toujours sur une multitude de court métrage mais les personnages s' entrecroisent et les petites histoires s'enchaînent sans fondu... Les images sont belles, les personnages touchants, drôles ou flippants. Yvan Attal, Natalie Portman, Faith Atkin... 11 réalisateurs mettant en scène la recherche de l'amour dans les quartiers de NYC... Emouvant.

New York fait rêver tout le monde, j'ai capté. J'attends mon tour! En écoutant LCD Soundsystem ...

The tree.

Ce festival de Cannes m'a permis de découvrir cette magnifique bande-annonce... Un film qui devrait sortir à la fin de l'été.
The tree, by Julie Bertuccelli, avec Charlotte Gainsbourg.

Happy Maydays...

Qui qu'a vu Coco dans l'Trocadéro?

En dehors de la photographie, le "Coco avant Chanel" d'Anne Fontaine est un peu plat et triste.
On se régale avec l'allure masculine et la gouaille d'Audrey Tautou ainsi que les toilettes de Melle Chanel : marinière, smoking, cravate, chignon tressé... mais le jeu d'acteur est faiblard.

Et pour la petite blague, le film détient le record de fondu enchaîné !!

When I see Tunng's land...

Je savais déjà en écoutant Tunng que leur musique avait l'effet d'un pétard : peace and love man! Tunng te fait SOURIRE!
Et c'était ça hier soir à la Maroquinerie, des gens, beaucoup de gens, tout sourire !!
Sur scène : des cheveux longs, des fringues de soixante-huitards et des coquillages ou autres trucs bizarres en guise d'instruments.
Dans le public, des hippies d'un soir au dress code simple : bière et smile !

Tunng est juste le groupe que vous rêveriez d'emmener dans vos valises l'été pour un remake de Woodstock, pour écouter de la guitare sur la plage, pour se baigner à poil au clair de lune ou pour prendre la route encore et encore... pourvu qu'ils soient eux aussi dans le van!

Votre nouvelle drogue, The Nodz

Vous aimez les Strokes? Two Door Cinema Club?
Vous allez adorer ce groupe de potes parisiens qui fait déjà parler de lui dans le tiékar : The Nodz.
Leur EP vient de sortir et ça déchire!
J'ai une petite préférence pour CE morceau, Green light... qui est juste super grisant !!!
Pour écouter David, Louis, Mathieu, Antoine et Arnaud, c'est par là! Et tant qu'à faire, devendez "fan" sur le site qu'on ne présente plus...

[Dès que les rockeurs se produise sur scène in town, je vous fais signe!]

Tunng

Chers amis,

je vous ai fait partager un de mes coups de coeur en février : le groupe anglais Tunng...
Alors voici une vidéo de leur morceau phare, Hustle, en acoustique!
J'aurais la chance de les voir sur scène le 30 avril à la Maroquinerie... si certains sont intéressés, il reste encore des places là

Qui a parlé d'arnaque?

J'ai enfin vu l'Arnacoeur, comédie encensée par tous alors qu'on flairait un bon navet depuis la bande annonce !!
Eh bien, c'est vraiment pas si mal! J'irais même jusqu'à vous le conseiller chers lecteurs!

C'est une bonne comédie, qui fait rire (pour de vrai!) et qui évite les scène archi longues du genre la-jolie-fille-découvre-que-le-jolie-mec-est-un-mito-mais-elle-l'aime-donc-elle-décide-de-lui-pardonner... ça fout la gerbe nan?

Pascal Chaumeil, le réalisateur, nous aura heureusement épargné de tout ça, pour se concentrer sur ce qu'il y a de mieux pour son public : le faire marrer!

Il a formé un trio de choc : Romain Duris, BG, poilu du torse ; François Damiens, le belge mythique connu pour ses sketches sous le pseudo de François l'Embrouille et Julie Ferrier, humoriste qui commence à bien monter depuis son one woman show!

Et puis le duo Duris/Paradis est très convaincant... et très énervant pour celles qui comme moi sont des vraies groupies du beau brun!
A la croisée de OSS 117 et de Coup de foudre à Notting Hill, l'Arnacoeur risque de vous plaire!!

Et rien que pour le remake de la danse finale du cultissime Dirty Dancing, foncez!!

Marché des Enfants Rouges

J'ai découvert ce week end un endroit magique à Paris : le marché des Enfants Rouges.
Au coeur du Marais, ce marché couvert vous transporte dans une ambiance sereine et festive !

Préférez une journée ensoleillée, pour déguster un thé Mariages Frères en terrasse à l'Estaminet ou trinquer au retour du soleil en début de soirée avec vos amis...
Vous pourrez y déjeuner marocain, antillais ou asiatique ou libanais sous les tonnelles, emporter quelques brassées de fleurs pour rappeler à votre intérieur que le printemps est là ou tout simplement mitrailler de photos ce charmant endroit...

Marché des Enfants Rouges
Mardi, mercredi, jeudi : de 8h30 à 13h et de 16h à 19h30
Vendredi, samedi : de 8h30 à 13h et de 16h à 20h
Dimanche : de 8h30 à 14h
39 Rue de Bretagne 75003 Paris

Ecouter Alizée rime avec corvée.

Je viens d'me taper le dernier album d'Alizée, "Une enfant du siècle".
Eh bien j'espère que toutes les artistes de ce siècle ne lui ressemblent pas, parce qu'on signerait l'arrêt de mort de la musique pop!!

Cet album est bien décevant. Encore plus décevant quand on sait que la jeune corse s'est entourée de la crème pour ce dernier opus : Chateau Marmont (écoutez le morceau Into the galaxy si vous ne connaissez pas, ça déchire!) ; Para One, David Rubato du label Institubes, rien que ça!)

Résultat plus que médiocre et projet carrément prétentieux : la belle prétend reprendre le concept de la Factory d'Andy Warhol!
Les visuels et pochettes d'albums cartonnent, l'équipe ultime de la hype music est là, mais musicalement, c'est un virage électro bien râté!!

“Le hype, ça ne m’intéresse pas, être branchée encore moins” nous dit Alizée... on y croit à mort!

Allô? A l'huile!

Le printemps du cinéma à Paris, c'est la galère : 300 mètres de queue devant chaque cinoche et forcément, le film qu'on veut voir affiche complet ! Mais parfois, de bonnes surprises peuvent se produire !
Et c'est tout à fait ce qui m'est arrivé aujourd'hui avec Soul Kitchen.
C'est un film allemand dont j'ignorais tout, mais que j'ai aimé dès les premiers plans.

Tout est là pour vous faire passer un excellent moment : des personnages un peu délurés, des péripéties carrément farfelues, une BO funk-électro-soul-hip-hop-t'as-vu qu'on a envie d'acheter tout de suite en sortant de la salle, une bonne hernie discale et de l'humour, de l'humour et encore de l'humour !
Toute la salle a été conquise par le film de Faith Atkin, parfait dans la tendance "feel good movie"

Je ne vous en dis pas plus, foncez le voir, je vous garantis un moment délicieux! Et ça tombe bien, c'est le printemps du cinéma !

L'hiver prochain sera minimaliste.

Ce dimanche matin (enfin, midi) rime avec thé Marco Polo/pancakes/Paris Première.
Et à 11h45 sur Paris Première, c'est l'émission "La mode, la mode, la mode", qui nous fait découvrir les tendances ! Bien évidemment, personne ne peut s'offrir ces sappes so in, mais c'est toujours bon de rêver un peu, ou plutôt de baver un peu!

Visiblement, les tendances découvertes sur les podiums pendant la Fashion Week s'avèrent cubiques et uniformes : les années 50-60 sont de retour !
Et le hasard fait bien les choses puisque la journaliste a clairement fait un lien entre le look "Mad Men" et les prochaines tendances vestimentaires ! Et Mad Man, vous connaissez maintenant non?!

Bon maintenant, vous êtes au courant les filles : on remballe son cuir et ses clous et on porte des jupes tailles hautes, des robes trapèzes, un sac porté main ou encore des lunettes papillon !

Macho Men

MAD MEN.
Il y longtemps que je voulais vous parler de cette série, beaucoup trop méconnue en France, et qui fait un carton aux USA...
Voilà le topo : début des années 60. Manhattan. Sterling Cooper Advertising Agency.

Un univers où la gente féminine a peu de place mais montre malgré tout une emprise sur les hommes étonnante!

L'univers de cette série est super esthétique et nous plonge tout droit dans le quotidien des sixties : des hommes en smoking-whisky-clope au bec non stop, des femmes peut-être trop sages et trop dociles qui attendent une certaine reconnaissance de leurs époux et surtout de la société.
Côté Sterling Cooper, l'univers de l'agence de pub est passionnant. La société de consommation est en plein essor. Le concept de la ménagère de moins de 50 ans vient juste d'être imaginé et intégré dans les mœurs.

Bref, il y a un scénar, des costumes fantastiques, un univers graphique que j'adore, et je vous conseille vivement d'aller faire un tour à la FNAC pour découvrir Mad Men tout de suite!

Le groupe parisien Hold your horses (HYH pour les intimes!) parodie des tableaux classiques et modernes dans son premier clip 70 million.
Du bon son et une mise en scène bluffante !

It was love at first sight!

Et c'est arrivé hier soir...
Hustle by Tunng

Romanticopop

J'ai un album de chevet depuis quelques semaines...
Le groupe s'appelle Clare And The Reasons et leur dernier album s'intitule Arrow.
C'est une petite perle !

Des mélodies douces et enivrantes, une voix de velours à la Lisa Ekdahl, une pop aussi planante que Sufjan Stevens (qui a participé à l'album) ... La belle s'est même essayé au français avec le titre Pluton ou à diverses reprises comme Everybody wants to rule the world, très chouette!
Ooh you hurt me so est également un très beau titre...
Bref, c'est frais et parfumé comme le printemps!

Et c'est par ici, bonne écoute!


Et en bonus, une reprise très réussie du titre "That's all" des Genesis

Rue Montorgueil ou rien d'autre!

Depuis 6 mois que je vis dans ce quartier, je commence à être familière à ces rues et ces nombreux commerces...

Voilà pourquoi je voulais vous parler de cette rue... la rue Montorgueil !

Pour ceux qui ne connaissent pas, elle se trouve dans le 2ème arrondissement de Paris, entre le Sentier et Ste Eustache, près des Halles.
Là bas, vous trouverez dans une seule et même rue (enfin on commence par la rue des Petits Carreaux qui se prolonge par la fameuse rue Montorgueil) un million d'épicerie, de boulangerie, de traiteur italien ou autre boucherie, poissonnerie...

La population est aussi très sympa : famille faisant leur marché le samedi ou dimanche matin, bandes de jeunes un peu branchouille ou petits vieillards sirotant leur verre de pinard dans les troquets les plus populaires...

Tout cela fait très "bobo", je vous l'accorde... mais qu'est ce qu'on s'y sent bien!

Alors je me permets de vous conseiller 2 adresses : Le Rocher de Cancale... (pour les proches de la Bretagne, vous verrez comme cet endroit vous semblera familier!) pour ses délicieux verre de Pouilly Fumés et ses brioches perdues, glace noisette et crème de Nutella à vous faire péter le bide!
Et, last but not least, un café restaurant nommé "Drôle d'Endroit Pour Une Rencontre" (DEPUR pour les puristes!)... La déco est fantastique et le concept si... parisien!

Mais on peut aussi rester dans le quartier juste pour flâner, profiter de la fanfare nomade du dimanche et humer toutes les bonnes odeurs de bouffes qui se préparent dans le coin!!

Nouvelle Vague

Quoi de plus glamour qu'une Jean Seberg au bras d'un Belmondo?
Voilà en quelques images tout l'esthétisme du film A bout de souffle, chef d'oeuvre de Jean-Luc Godard, réalisé en 1959.

Vous avez lu l'histoire de Jesse James?

Ceux qui ont lu l'article précédent savent que j'avais promis une suite de mes découvertes cinématographiques... la voici !!
Alors enchaînons sur le très attendu "Gainsbourg, vie héroique" de Joann Sfar !
Un biopic sensationnel qui retrace de façon originale la vie de Lucien Ginsbourg, devenu Serge Gainsbourg.

J'y ai apprisbeaucoup notamment sur l'enfance de l'artiste, sur son éducation, le poids de la guerre et de l'héritage de la culture juive. Évidemment les femmes sont omniprésentes tout au long du film et orchestrent la vie de l'artiste en le menant à la baguette!

Mais c'est surtout la manière dont Sfar a traité la vie de Gainsbourg qui m'a séduite...
On retrouve en permanence la patte artistique du réalisateur et son grand talent de dessinateur de bandes-dessinées.
C'est justement ce qui rend le film plus ludique que l'ensemble des biopics qu'on nous a infligés au cours de ces deux dernières années.
Les dessins de Sfar suggère l'imagination de Gainsbourg, ses démons et son double Gainsbarre qui le suit et l'obsède tout le temps...

Les acteurs sont brillants (Laetitia Casta en Bardot, Lucie Gerdon en Jane et Anna Mouglalis en Gréco!), et certaines reprises sont bluffantes (Katerine en Boris Vian, Les Frères Jacques, Gonzales au piano...).
Mais c'est surtout Eric Elmosino qu'il faut saluer : jeu d'acteur, mimiques, voix chaude et grave... sa ressemblance avec Serge Gainsbourg est tout simplement troublante!

"Vive la cinémaaa!"

Ces huit derniers jours ont été très riches en 7ème art... j'ai envie de tout vous raconter tout de suite, mais je vais plutôt prendre le temps de vous expliquer ce que j'ai aimé dans chacun d'eux!

Par quoi vais-je commencer?...
Par le plus magique!

Max et les Maximonstres, de Spike Jonze (Where The Wild Things Are... dans la langue de Shakespeare, inspiré de l'album illustré par Maurice Sendak)
Ce conte nous concerne tous : l'envie d'être compris, d'être aimé par tous et de faire le bien partout, tout le temps... Chaque âme d'enfant saura reconnaître les terreurs et les démons qui ont pu parfois nous hanter...
Et le seul refuge d'un enfant, c'est de prendre la fuite et d'être là où son imagination la réconforte : Where the wild things are, en quelques mots.
Le héros de cette histoire, Max, va bien en baver avant de comprendre qu'il suffit juste de grandir tout doucement... avant de devenir roi!

Max Records incarne à la perfection cet enfant sensible et foufou!!
La BO est splendide (exclusivement interprétée par Karen O des Yeah Yeah Yeahs), la voix de Charlotte Gainsbourg totalement "peace" et les costumes des Maximonstres sont extras et vous juste envie de blottir contre eux toute la vie!!

Un peu durail quand même de ressortir avec la banane car le film est vraiment touchant... mais l'humour des dialogues et des créatures géantes redonnent vite le sourire, je vous rassure!
Vous serez aussi frappés par la beauté et la couleur des images! Les différents plans jouent beaucoup avec la lumière automnale ou printanière, le lever et le coucher du soleil...

Bref, sublime !
[la suite au prochain épisode!!!]

Sortez couverts!!

Ca peut paraître un peu bizarre au premier coup d'oeil... mais vous comprendrez vite le sens de cette vidéo ! Génial !...

Breakfast at Tiffany's

Un grand classique, toujours aussi agréable à voir et revoir...
La grâce d'Audrey Hepburn, des toilettes toutes plus ravissantes les unes que les autres (pour info, la petite robe que l'actrice portait dans le film a été vendue aux enchères à Londres pour 800 000 dollars en 2006!), et puis... New York!

So hype!

Si vous ne connaissiez pas ce site, c'est le moment d'aller y faire un petit tour... Depuis environ 2 ans, je me nourris musicalement via Hype Machine...
Il y a vraiment de tout, et le plug in de Firefox Download Helper permet de télécharger les mp3 gratuitement!
Et pour la nouvelle année, Hype Machine nous offre son classement des 50 meilleurs artistes, titres et albums de 2009, délicieusement illustré par des graphistes vraiment talentueux...
Allez, c'est par là, ça s'appelle Hype Machine, on fonce!

Pop Planante

J'ai découvert ce groupe suédois grâce à la BO du film "Marie-Antoinette" de Sofia Coppola ( "Keen on Boys" et "Pulling our weight").
Des mélodies douces et entêtantes... une voix étouffée... un rythme planant qui vous rend zen mais des synthés qui vous mettent en trance... Sensation difficile à décrire, mais la puissance de leur musique se trouve dans quelque chose comme ça!

Je vous laisse découvrir par ici... si vous n'êtes jamais tombés sur un de leurs morceaux via ma playlist...

La leçon de poésie.

Un chef d'œuvre pour bien commencer l'année : Bright Star by Jane Campion.
L'œuvre de la réalisatrice promettait déjà un film brillant (sans vouloir faire de jeux de mots!)... mais je dois vous avouer qu'une heure après avoir quitter la salle de ciné, l'émotion me gagne encore. Tout à fait bouleversant.
Jane Campion revient sur l'existence du poète John Keats, poète romantique, contemporain de Brown et autres Byron...
L'histoire. Londres, début du XIXème siècle. L'élégante Fanny Brawne, fashion victime de son époque, côtoie le poète John Keats. Leur liaison amoureuse, platonique, est vouée à l'échec car la jeune femme est plus élévée socialement que le poète. Le mariage est donc impossible, mais la passion qui les habite ne peut être détruite.
Sans tomber dans la mièvrerie ni dans le pathos, Jane Campion parvient à nous faire vivre la poésie que décrit Keats dans ses recueils. Le film lui-même, est calqué sur les figures de style qui habillent les poèmes de l'époque. Les scènes de miroir entre les deux amants rappellent bien évidemment les jeux de rimes et la beauté et la pureté des images donnent à voir les sentiments tragiques décrits dans les poèmes de l'époque.
Ben Wishaw, déjà connu pour son interprétation de Jean-Baptiste Grenouille dans Le Parfum de Tom Tywker ou de Bob Dylan dans I'm not there est époustouflant dans ce rôle. Fanny Brawne, interprétée par Abbie Cornish, décrite à plusieurs reprises comme la nouvelle Nicole Kidman, est aussi très impressionnante notamment dans les scènes de souffrances et de pleurs.
Bref, un grand moment de cinéma, de tendresse, de délicatesse et d'Art... puisque Bright Star réunit aussi bien la musique que la poésie...
Si vous êtes plutôt fleurs bleues, n'attendez pas, courrez voir ce chef d'oeuvre !
Si vous l'êtes un peu moins, avant de dire "J'irais pas, c'est un film de filles!", écoutez les critiques des chroniqueurs mâles du Masque et la Plume.. puisqu'ils sont tous conquis !!

La bande-annonce, c'est ici